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2/ Perrecy-les-Forges :
église St-Pierre-et-St-Benoît
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L"édifice actuel est en construit entre 1020 et 1030 environ. Cette église est conservée presque d'un bout à l'autre : seule l'extrémité occidentale (dernière travée de la nef et avant-nef) constitue une reprise du XIIe siècle.
Elle a subit peu de modifications :
- vers 1095, le voûtement du croisillon nord du transept, en voûte d'arêtes ;
- vers 1120, un agrandissement ou reconstruction spectaculaire : allongement de la nef et construction
entièrement, neuve, en grande partie en pierre de taille de fort appareil, d'une avant-nef à deux niveaux
richement ornés, et surmonté d'une tour-beffroi à deux niveaux également ;
- au XVe siècle, une reconstruction du chœur, également en pierre de taille, avec d'immenses baies
en lancette à remplages ; le remplacement du cloître, adossé au bas-côté sud de la nef,
par un cloître voûté d'ogives, dont seuls les culs-de-lampe subsistent.


Les bâtiments et le cloître
sont détruits en 1782-1790
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La tour beffroi avec son portail nord et son portail sud, donnant tous les deux, accès au narthex.




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Le merveilleux narthex a été très bien conservé. Il fut ajouté au début du XIIe siècle, probablement vers 1120-1130, contre l’ancienne façade de l’église du XIe. C’est une construction élégante et solide,
qui se classe parmi les meilleurs exemples de porches romans de la Bourgogne.
Le décor sculpté du narthex est d’une grande qualité.
Le portail, datant de la fin du XIe, début XIIe, entre le narthex et la nef centrale en est le chef-d’œuvre.
Les chapiteaux du narthex sont également remarquables.

De style ottonien, la nef du XIe siècle fut construite en petits moellons carrés. La partie sud est encore d'origine, avec ses six arcades sur des piliers carrés avec impostes, au-dessous des six fenêtres hautes






Le chœur de l’église fut élevé en gothique sur des bases romanes. L’abside polygonale avec ses hautes baies flamboyantes, ainsi que les parties hautes de la travée de chœur voûtée d’ogives, datent de la fin du XVe siècle.
Les parties basses sont encore romanes, avec deux travées à bas-côtés et trois absides orientales à l’origine.
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