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1/ Montselgues : église St-Martin
Robuste et massive du XIIe siècle construite
par les moines de Saint-Chaffre.
Beau porche, gros clocher et élégant toit de lauzes.
Accolé à une grande maison Cévenole.
Le porche au fronton triangulaire abrite un portail dont les trois voussures s'appuient
sur des colonnes aux chapiteaux sculptés. La colonne de droite est à section circulaire,
tandis que celle de gauche est à section octogonale. Les décors des chapiteaux, assez frustes et très usés,
laissent apparaître à droite des feuillages stylisés, à gauche deux animaux avec une seule tête aux longues oreilles.
La nef et l'abside sont datées du XIIe siècle, mais la voûte a été refaite au XVIIe siècle,
en même temps qu'étaient rajoutées les chapelles latérales.
Le chevet rectangulaire, dont la forme est inhabituelle dans la région, est curieusement percé de deux oculus.
3/ Ailhon : église St-André
Église romane de la fin du XIIe, début XIIIe pour les parties les plus anciennes. Agrandie et remaniée jusqu'au début du XVIe siècle.
Le clocher de l'église a été rasé en 1670, par les troupes royales en représailles de la révolte de Roure et reconstruit sous sa forme actuelle de clocher à peigne.
L'église abrite de nombreuses sculptures en culs de lampe.
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4/ Prunet : église St-Grégoire
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Les bénédictins ont dès le XIe siècle édifier une église reconstruite et agrandie au XIIe siècle.
Le clocher carré est assis sur le porche qui s’agrémente d’une double voussures et de colonnettes
avec des chapiteaux ornés de feuillages.
L'édifice comprends une nef de deux travées,
voûtée en berceau brisé, prolongée vers l’est
par une abside semi-circulaire.
5/ Vinezac : ND de l'Annonciation
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Construite à l’époque romane, elle nous est parvenue pratiquement intacte.
L’abside à cinq pans, de près de dix mètres de hauteur, est en grès local très soigneusement appareillé.
Le clocher, haut et massif, repose sur la première travée de la nef.
Les baies du chevet sont bien romanes, avec leurs arcs en plein cintre doublés d’un gros tore
et leurs fines colonnettes aux chapiteaux délicatement sculptés.
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La voûte de la deuxième travée bénéficie d’un décor polychrome formé par l’alternance de grès local gris et de calcaire rougeâtre. Elle est supportée par de robustes arcs doubleaux
dont l’un est renforcé d’un gros tore.
Ces arcs sont reçus par des colonnes engagées coiffées
de volumineux chapiteaux sculptés.
6/ St-Julien du Serre : église St-Julien
L'église fut réédifiée au cours
du XIIe siècle. Elle ne comportait alors que la nef de deux travées voûtée
en berceau plein cintre prolongée
par une abside semi-circulaire
que nous voyons encore.
Elle est remarquable
par ses chapiteaux sculptés,
à l'intérieur comme à l'extérieur,
son porche monumental,
ses arcs-boutants,
et sa fenêtre trilobée.
7/ Veyrine : église Ste-Marie
L'église de Veyrines est le seul bâtiment subsistant d'un prieuré bénédictin fondé au XIe siècle.
La porte d'entrée est surmontée d'une large arcade sur colonnettes. L'église à la forme d'une croix latine
à une seule nef, assez haute qui n'est pas voûtée et elle a conservé sa charpente visible.
Trois des chapiteaux du transept sont sculptés. Ils représentent Adam et Ève partageant la pomme, La descente
du Christ aux limbes et des guerriers armés illustrant le combat des vices et des vertus.
Le chœur et les deux chapelles latérales ont des voûtes en cul-de-four.
8/ La-Motte-de-Galaure : prieuré Ste-Agnès
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