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1/ Anzy-le-Duc :
Église ND-de-l'Assomption
Cette prieurale a été édifiée entre la fin du XIe et le début du XIIe siècle. Elle est considérée comme
l'une des plus belles églises romanes de la Bourgogne du Sud, par la qualité de son décor sculpté
et par ses proportions harmonieuses avec un remarquable clocher octogonal.
Quelques bâtiments du prieuré qui jouxtent l'église, sont encore visibles
dont le portail sud qui raconte l’histoire du salut de l’humanité
La façade occidentale est percée d'un remarquable portail dont le linteau, le tympan et l'archivolte à double voussure présentent une décoration sculptée très riche.
Le chœur est voûté en cul-de-four avec fresques.
Les chapiteaux de la nef datent du XIe siècle. Ils comptent parmi les exemples les plus anciens de cette forme d’art typiquement romane. Ils sont sculptés pour la plupart de motifs végétaux ou animaux,
et sont d'une grande valeur esthétique. On en compte une quarantaine parmi lesquels une tête de bovin,
Daniel et les lions, un acrobate, un ange combattant un démon, Samson maîtrisant un lion…
Cette crypte datée du début du XIe siècle a servi de lieu de sépulture à Hugues de Poitiers.
Au flanc sud de la prieurale, les modillons qui supportent l'entablement des corniches sont presque tous figuratifs. Ils sont incontestablement d’un niveau technique très supérieur à ceux des autres églises de ce territoire : ils sont l’œuvre de sculpteurs,
2/ Iguerande : église St-Marcel
Construite entre la fin du XIe et le début du XIIe siècle elle présente un aspect robuste et massif, assez épuré.
Le portail occidental est surmonté d'un tympan nu, encadré par une archivolte composée d'un gros tore.
L'église d'Iguerande, de plan cruciforme, est dite à nef obscure c'est-à-direvdépourvues de fenêtres hautes.
Elle comporte une nef principale à trois travées, flanquée de deux bas-côtés, un transept saillant,
une triple travée de chœur, une abside centrale et deux absidioles semi-circulaires en retrait.
Outre les chapiteaux, les pieds des colonnes sont aussi très ouvragés.
Le clocher est de plan carré et comporte deux étages de baies séparés par une corniche.
L'étage supérieur est le plus orné. Il est percé, sur chaque face, de deux baies géminées.
Un ensemble de modillons très variés complètent le chevet.
3/ Bois-Ste-Marie : église ND-de-la-Nativité
La façade occidentale tripartite est compartimentée par de puissants contreforts portant des colonnes engagées surmontées de chapiteaux sculptés. La travée centrale est percée d'un portail et d'une baie à colonnes
dont les voussures sont ornées de claveaux rouges et blancs.
Portail sud : la fuite en Égypte (XIXe siècle)
L'intérieur présente une nef de quatre travées avec bas-côtés, un transept non-saillant
et une abside avec déambulatoire sans chapelles rayonnantes.
Le déambulatoire s'ouvre sur le chœur par 7 portes alimentés par la lumière de 7 fenêtres.
Le chiffre 7 symbolise la génèse (création) et manifeste toujours le principe de la parfaite maitrise.
le chien furieux
ou la perte de l'ouï
Les 2 aigles ou la transcendance de la vie
Les lutteurs
ou la cosmogonie
Daniel dans la fosse
aux lions
Le parjure ou
le châtiment du bavard
La lamentation
ou l'amour délaissé ?
Têtes
et masques d'animaux
Chapiteaux
du déambulatoire
Il y a une trentaine de chapiteaux dans la nef et la croisée et encore d’autres sur les colonnes du déambulatoire.
Les sculptures sont du début du XIIe siècle. Les thèmes plutôt allégoriques que bibliques
sont des représentations des vices et des vertus ou de l’affrontement entre les forces du bien et du mal.
L'église possède un chevet composé d'une abside semi-circulaire ornée de bandes lombardes rythmé par des colonnes engagées surmontées de chapiteaux sculptés qui sont décorés d’anges,
de têtes vomissant, de personnages et de feuillages.
Les modillons sculptés du chevet présentent beaucoup de têtes humaines.
C’est une église d’un roman tardif et très expressif, remontant au milieu du XIIe siècle, mais remaniée au XVe.
Le plan classique comporte une nef de trois travées avec bas-côtés, un transept bas et non-saillant,
une travée de chœur avec bas-côtés et une abside entre deux absidioles.
La façade principale est percée de trois fenêtres. Le portail est surmonté
d'une double archivolte.
Le tympan n'est pas sculpté
4/ Châteauneuf : église St-Paul
Le petit portail sud de la nef est remarquable, son linteau présente les douze apôtres dans des petites arcades.
Ayant peu de relief, il s’agit probablement d’un réemploi du XIe siècle.
Les deux chapiteaux historiés sont sculptés d’évêques ou d’abbés.
Le chevet se compose de trois absides sous le pignon du chœur. L’abside centrale possède une baie avec colonnettes
et les absidioles ont une colonne-contrefort avec chapiteau au décor de feuillages. Les modillons du chevet
sont sculptés de belles figures fantastiques représentant des têtes grimaçantes et des animaux.
5/ Varenne-l'Arconce :
église St-Pierre-aux-Liens
La partie centrale de la belle façade ouest est construite en avant-corps et divisée en trois parties par des corniches horizontales. Son grand portail possède un tympan nu entouré par quatre voussures moulurées et par une archivolte extérieure décorée de billettes. Au-dessus du portail, cette façade est occupée par un fronton central où une baie à voussure torsadée s’inscrit entre deux pilastres cannelés, de minces colonnettes et doubles arcatures.
L’église romane est restée entièrement intact. Elle est construite en grès dur, difficile à travailler, utilisant un moyen appareil. L’édifice remonte probablement aux années 1120-1135 et montre un plan cruciforme très simple. Doté d'un transept saillant elle est surmonté par un clocher très imposant décoré de colonnettes.
Les corbeaux du portail
sont sculptés de deux atlantes grotesques.
Le petit portail sud est sculpté d’un Agneau mystique
La nef centrale de trois travées est voûtée d’un berceau brisé. La partie orientale de l’églisese compose
d’une simple travée de chœur voûté d’arête et d’une abside en cul-de-four
Sur les piliers et colonnes de la nef et de la croisée on trouve 24 beaux chapiteaux de style sobre et fruste,
à décor végétal ou animal : des têtes de personnages et d’animaux se font face aux feuillages stylisés.
Les modillons sont sculptés
de têtes, d’animaux
et de motifs géométriques.
6/ Montceaux-l'étoile :
église St-Pierre-et-St-Paul
Le portail de la façade est le joyau de l’édifice. Il est encadré par deux colonnes aux bases décorées de rinceaux
et par cinq voussures profondes aux motifs de sachets.
Son tympan, sculpté avec le linteau dans un seul bloc de pierre, représente l’Ascension du Christ.
Sur le tympan, le Christ en Gloire est représenté dans une mandorle, tenant dans sa main droite le bois de sa croix.
Il est flanqué par deux anges particulièrement gracieux qui lui tournent le dos.
Au linteau, 14 personnages nimbés sont sculptés en haut-relief : les douze apôtres, la Vierge Marie et un ange.
L'interieur trés, (trop) remanié offre peu d'intérêt sauf les fresques du XVIe siècle, sur le mur nord de la nef
et dans l’abside, représentant Saint-Vincent, Saint-Jean-l’Evangéliste et des croix de consécration.
La travée de chœur
conserve quelques modillons sculptés de têtes
d’animaux fantastiques.
A l’extérieur, l’appareil de la nef est d’un bel effet. Les baies sont d’origine, et la façade porte les traces
d’un porche disparu. Le clocher conserve deux étages de baies géminées sur doubles colonnettes,
le premier avec de larges archivoltes et le deuxième avec une corniche d’arcatures.
7/ Semur-en-Brionnais : église St-Hilaire, ancienne collégiale
Corbeaux
Le portail ouest de la façade marque l’une des dernières production de la sculpture romane bourguignonne.
Sur le tympan, achevé à la fin du XIIe siècle, le Christ en Majesté est représenté dans une mandorle, bénissant et portant un livre. Il est entouré de deux anges et des symboles des quatre Evangélistes.
Le linteau original raconte l’histoire du patron de l’église, l’évêque saint Hilaire de Poitiers
Julien et Hilaire
Hilaire au concile
Mort du faux pape Léon
Le transept et le chœur forment un ensemble homogène sensiblement plus bas que la nef.
Des baies apportent la lumière. L’abside centrale présente trois baies entourées de cinq arcatures avec colonnettes, pilastres et chapiteaux. La haute nef est d’une architecture à élévation à trois étages : grandes arcades brisées à double rouleau, faux-triforium avec arcatures, et fenêtres hautes illuminant directement l’espace.
Rares chapiteaux de la nef
Pilastres sculptés du choeur représentant le diable.
Le clocher octogonal présente deux étages. Le premier étage est décoré
de doubles arcatures aveugles avec colonnettes, pilastres et archivoltes. L’étage supérieur présente de petites baies géminées sous de multiples archivoltes en arcs brisés retombant sur des colonnettes à chapiteaux sculptés. Des colonnes engagées bordent les pans du clocher et des arcatures soulignent la corniche.
Portail sud très simple
Portail nord avec un décor végétal et géométrique particulièrement beau.
Une belle série
de modillons
sur la façade
nord complète l'ensemble
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