top of page
1/ Codalet :
ancienne abbatiale St-Michel-de-Cuxa
Avec cette abbatiale on peut suivre le passage entre l'architecture préromane (IXe siècle et début Xe) et le premier art roman méridional (XIe).
Il ne subsiste plus aujourd'hui que le clocher méridional, haut de 33 mètres, décoré de bandes lombardes ;
ses quatre étages sont percés de baies jumelées surmontées d'oculis.
Le cloître fut édifié en marbre entre 1130 et 1140. Après la Révolution son abandon entraîne sa ruine :
une partie se retrouve à New York (The Cloisters).
Entre 1950 et 1955 les galeries sud et est sont couvertes d'une charpente de bois, la galerie sud est la seule à avoir été complètement reconstituée, les autres ne l'ont été qu'en partie. Cependant, tous les chapiteaux sont d'origine.
Au niveau inférieur, une crypte est dédiée à la Vierge encadrée et protégée par deux espaces pour les archanges
Gabriel et Raphaël symboles de l'annonciation de l'enfant et de la gloire virginale.
2/ Coustouge : église Ste-Marie
L'église est d'une seule nef
en pleine voûte, renforcée
par des contreforts.
Elle est consacrée
le 26 novembre 1142.
L'intérieur est formé de deux parties, la nef et le chœur, avec une abside semi-circulaire.
Le clocher est une tour carrée.
Le portail est orné de sculptures romanes.
Une magnifique grille du XIIe siècle ferme la porte du Presbytère.
La porte d'entrée est en fer forgé du XIIe.
3/ St-Genis-des-Fontaines : église St-Michel
ancienne abbaye de St-Genis
L'église présente aujourd'hui un plan en forme de croix latine et date du XIIe siècle, mais c'est surtout la portail et le cloître qui présente le plus d'intérêt.
La façade comporte plusieurs ossuaires et sculptures romanes. Le portail en marbre blanc comporte le fameux linteau
de Saint-Génis, la plus ancienne sculpture romane datée.
Après la révolution, le cloître connu les mêmes vissicitudes que celui de St-Michel-de-Cuxa : vendu, démonté
et en partie exporté aux USA . Il fut reconstruit à partir de 1986 avec tous les éléments se trouvant en France.
La période de construction du cloître (années 1250-1260) explique son style "roman tardif", avec les jeux de couleurs sur les différents marbres employés et le trait de la sculpture des chapiteaux.
4/ Elne : ancienne cathédrale Ste-Eulalie
Construite aux XIe et XIIe siècles, monument majeur
de l'art roman catalan, elle domine la ville, blanche et austère,
et ses environs depuis l'éminence sur laquelle elle est bâtie.
L'important cloître respecte le schéma établi au XIIe siècle : chaque galerie compte cinq piliers et huit colonnes géminées. D'une richesse décorative exceptionnelle, il est entièrement bâti en marbre blanc.
5/ Corneilla-de-Conflent :
église Ste-Marie
Monument majeur de l'art roman catalan, l’église fut construite aux XIe et XIIe siècles.
Le clocher du XIe est une tour quadrangulaire haute de 22 mètres.
La façade est construite en granit, soigneusement appareillée.
Le portail comprend trois paires de colonnettes couronnées de six chapiteaux ornés de figures zoomorphes et végétales, portent trois voussures. Le tympan est orné d'une mandorle encadrant une Vierge en majesté.
manque photos intèrieur
6/ Prieuré ND de Serrabonne
Petit prieuré simple et perdu dans la campagne sauvage mais son portail nord, les chapiteaux de son cloître
et une très rare tribune en marbre, datée du XIIe siècle forment le plus bel ensemble
de sculpture romane du Roussillon .
Le portail nord à voussure
et boudins
et ses deux beaux chapiteaux.
en noir : église initiale du XIe siècle
en bleu : agrandissement du XIIe siècle
en vert : maçonnerie tardive
La tribune est représentée au centre
de la nef. L'échelle est en mètre.
La galerie claustrale et le transept borde complètement le mur sud de la nef, elle est édifiée sur une terrasse soutenue par un mur en opus spicatum appuyée sur une autre terrasse jardin en contrebas.
Ses six arcades ouvrent sur le ravin à proximité du prieuré, elles sont ornées de quatre paires
de colonnes jumelées avec leurs chapiteaux en marbre.
La tribune-jubé :
C'est un jubé permettant de séparer le chœur liturgique où se réunissent les chanoines, de la partie de la nef
où sont rassemblés les fidèles. Son emplacement au milieu de la nef, l'organisation de la circulation autour
et la décoration privilégiant sa façade occidentale face aux laïcs le confirment.
Elle se présente comme un barlong de 5,60 m de large, 4,80 m de profondeur et 3,10 m de hauteur.
Ce décor exceptionnellement conservé est le résultat de l'exploitation récente
du marbre régional et de la présence d'ateliers de carriers et de sculpteurs.
Cet art est essentiellement décoratif avec des motifs végétaux
et fait également appel à des animaux fantastiques,
entre les animaux figurent souvent une tête ou un personnage.
bottom of page